Vernissage le jeudi 27 juin 2013
une invitation d'Olga Rozenblum.
Lola Gonzàlez, née en 1988, vit et travaille à Paris.
Exposition du 28 juin au 17 juillet 2013
du mercredi au samedi de 14h à 19h
au
TREIZE
24 rue Moret
75011 Paris
+33 1 48 05 79 48
chez-treize.blogspot.fr
Treize reçoit le soutien de la Mairie de Paris et de la Mairie du 11ème arrondissement
Grolsch, fidèle à son engagement dans l'art, soutiendra cet évènement : www.facebook.com/pages/ Grolsch-France/ 372313845389?fref=ts
En 1978, en pleine
dictature militaire, le directeur de la radio uruguayenne Océano
lance un nouveau programme musical, le « Old Hits ». Pour les
besoins de sa promotion, Pablo Lecueder invite le pays tout entier à
se joindre à sa « Fête de la Nostalgie », sorte de rave nationale
autour des vieux tubes remis au goût du jour. L'opération
commerciale connait un succès inespéré et deviendra, année après
année, l'évènement le plus populaire du pays.
Chaque 24 août depuis, on célèbre le passé, car comme l'explique l'inventeur éclairé : « On dit ici "le passé est toujours mieux" ».
La fête s'institutionnalise et est déclarée d'intérêt public en 2004.
Surfer sur la vague de la nostalgie, notamment en période de crise et de censure, est un phénomène évidemment remarquable. Plus proche de nous, tous les pouvoirs qui tentent de remettre en cause la qualité de l'avant-garde, sociale ou artistique, réhabilitent une certaine culture du passé, à travers des discours et des politiques réactionnaires.
Dès lors, que faire de l'attachement aux idoles déchues, de nos artistes modèles et nos héros littéraires, des plus belles paroles de chansons de variété. Une vision profondément optimiste est proposée dans l'exposition, pour répondre à cette difficulté de sérénité, ce double rapport persistant avec ce que l'on admire.
Le titre, jeu de mot de comptoir lorsqu'il est trop tard pour encore espérer rentrer dormir, tente d'illustrer l'ambiguité que chacun rencontre face au bal des fantômes.
Godard, ce réactionnaire en tête, aussi méprisant de ses contemporains que critique de ses pères, propose de s'attarder sur ce qui n'a pas été fait pour honorer la production déjà consommée : « Oui, la nuit est venue. Un autre monde se lève, dur, cynique, analphabète, amnésique, tournant sans raison, étalé, mis à plat. Comme si on avait supprimé la perspective, le point de fuite. Et le plus étrange, c’est que les morts vivants de ce monde sont construits sur le monde d’avant : leurs réflexions, leurs sensations sont d’avant. Dire par exemple toutes les histoires des films qui ne se sont jamais faits, plutôt que les autres.
Chaque 24 août depuis, on célèbre le passé, car comme l'explique l'inventeur éclairé : « On dit ici "le passé est toujours mieux" ».
La fête s'institutionnalise et est déclarée d'intérêt public en 2004.
Surfer sur la vague de la nostalgie, notamment en période de crise et de censure, est un phénomène évidemment remarquable. Plus proche de nous, tous les pouvoirs qui tentent de remettre en cause la qualité de l'avant-garde, sociale ou artistique, réhabilitent une certaine culture du passé, à travers des discours et des politiques réactionnaires.
Dès lors, que faire de l'attachement aux idoles déchues, de nos artistes modèles et nos héros littéraires, des plus belles paroles de chansons de variété. Une vision profondément optimiste est proposée dans l'exposition, pour répondre à cette difficulté de sérénité, ce double rapport persistant avec ce que l'on admire.
Le titre, jeu de mot de comptoir lorsqu'il est trop tard pour encore espérer rentrer dormir, tente d'illustrer l'ambiguité que chacun rencontre face au bal des fantômes.
Godard, ce réactionnaire en tête, aussi méprisant de ses contemporains que critique de ses pères, propose de s'attarder sur ce qui n'a pas été fait pour honorer la production déjà consommée : « Oui, la nuit est venue. Un autre monde se lève, dur, cynique, analphabète, amnésique, tournant sans raison, étalé, mis à plat. Comme si on avait supprimé la perspective, le point de fuite. Et le plus étrange, c’est que les morts vivants de ce monde sont construits sur le monde d’avant : leurs réflexions, leurs sensations sont d’avant. Dire par exemple toutes les histoires des films qui ne se sont jamais faits, plutôt que les autres.
une invitation d'Olga Rozenblum.
Lola Gonzàlez, née en 1988, vit et travaille à Paris.
Exposition du 28 juin au 17 juillet 2013
du mercredi au samedi de 14h à 19h
au
TREIZE
24 rue Moret
75011 Paris
+33 1 48 05 79 48
chez-treize.blogspot.fr
Treize reçoit le soutien de la Mairie de Paris et de la Mairie du 11ème arrondissement
Grolsch, fidèle à son engagement dans l'art, soutiendra cet évènement : www.facebook.com/pages/
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